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french politique : le blog qui réveille la scène politique française

13 juillet 2012

Le "compromis positif"ou la négociation au coeur de la politique française

 

800px-Conseil_Économique_et_Social

Lundi 10 Juillet,  M.Hollande a ouvert la grande conférence sociale en définissant les thèmes (précarité,emploi,...) qui vont être débattus lors de cet conférence. Cet notion de débat et de recherche de consensus et comme à dit le Président "inconnu" en France. Effectivement, le rapport entre l'Etat français et les corps intermédiaire est néocorporatiste c'est à dire que l'Etat sélectionne ses interlocuteurs et le gouvernement présente ses mesures et le représentant des corps intermédiaires doit accepter ou refuser ces mesures. Le rôle des corps intermédiaires étaient jusqu'à maintenant consultatifs. M.lePrésident grâce à cet conférence donne enfin un rôle clef aux corps intermédiaires car ils ont enfin un vrai espace de négociation.

 Le lieu où s'est déroulé cet grande conférence : le palais de l'Iéna qui est le siège du Conseil Economique Sociale et Environnementale est tout un symbole. En effet, Ce conseil est une institution qui est méconnu par le grand public car il a qu'un rôle consultatif. Ce conseil produit des textes qui sont des outils ou des mesures pour guider le gouvernement mais cet institution n'a aucun pouvoir optionnelle ou obligatoire dans le processus législatif. Ce conseil est composé de représentants sociaux (patronats,salariés,...) et il garantit une représentation nationale de ces corps intermédiaire. Cet assemblé est crée en 1924 sous la présidence de M.Edouard Herriot est il était composé à l'époque que de 47 membres et le siège de ce conseil se situait dans le Palais Royal. Lors de sa création, cet assemblé se nommait le Conseil National Economique (CNE). Le CNE fut supprimé sous le régime de Vichy. En 1946, la constitution de la IVème République instaure le Conseil Economique (CE) composé de 146 membres. C'est la constitution de la Vème République qui instaure le Conseil que nous connaissons et c'est une loi constitutionnelle de 2008 qui rajoute la compétence environnementale à ce conseil. Cet conférence sociale voulu par M.Hollande donne du poids à cet institution qui n'en à jamais eu auparavant.

La notion de compromis vanté par notre Président est une notion très peu usité au sein de la politique française mais qu'on retrouve dans toute les démocraties parlementaires et sur la scène politique européenne. Effectivement, l'Allemagne utilise le compromis au niveau de sa politique nationale et même au niveau des Landers. Les gouvernements des Landers et le gouvernement fédérale sont des coalitions car il faut la majorité absolu au sein de l'assemblé pour pouvoir gouverné. Donc, les partis de Droite (CDU/CSU) doivent coopérer avec des partis de gauche (SPD,Grunen(Les Verts),...). Chaque décision politique est le fruit d'un compromis entre les deux camps politiques et il y a donc des longues négociations entres les deux camps pour définir la marche à suivre. On retrouve ce temps long de négociation au sein du Parlement Européens car chaque projet de règlement doit recueillir une majorité qualifié lors de la séance plénière. Pour ce faire, il vient un temps où chaque paragraphe du texte est reformulés ou supprimés pour convenir au plus grands nombres d'opinions et recueillir le plus grand nombre de voix possible.

Ce temps de la négociation est inconnu en France car le processus législatif se définit par un choc frontale entre majorité et opposition. Il n'y a pas de dialogue entre les deux camps et le combat politique se fait par le biais d'avalanche d'ammendement.

Pour conclure, le temps de la négociation est un temps important de réflexion et d'apport mutuelle de vision différente sur un projet. La recherche de complémentarité entre les différentes approches du problème peut être bénéfique car ouvrir de nouvelle voix de réflexion. C'est par le compromis qu'on peut faire avancer la société. Le consensus deviendra t'il une norme politique en France ?

 

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25 mai 2012

Visite surprise du Président français François Hollande en Afghanistan

Hollande_Afghanistan_noticia_normal

M.Hollande a atterri tôt ce matin sur le sol afghan où il développera face à 8 300 militaires le point de vue français sur la guerre en Afghanistan défendu lors du sommet de l'OTAN de Chicago du 22 et 23 mai (le retrait anticipé des troupes). Il rendra ensuite visite dans l'après-midi au Président Afghan Hamid Karzaï.

Lors de son intervention face aux militaires français, François Hollande réaffirme que le retrait anticipés des troupes françaises en Afghanistan se fera d'une manière "ordonée,coordonnée avec les alliés". Ce retrait commencera en fin 2012 soit un an avant le délai fixé par l'ancien président Nicolas Sarkozy. Il est accompagné durant cet visite par le ministre des affaires étrangères M.Fabius et le ministre de la défense M.Ledrian.

Depuis son investiture, le nouveau Président de la République est toujours en déplacement. Ces derniers jours, il est allés à la rencontre de la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin puis le sommet du G8 à Camp David puis celui de l'OTAN à Chicago.

Pour François Hollande,"la menace terroriste qui menace notre territoire et ceux de nos alliés en provenance de l'Afghanistan" (n'a pas) "disparu totalement" (mais)"elle est en parti juguler". Effectivement, les talibans sont loin d'être vaincu malgré les 130 000 militaires étrangers en appui de quelque 340 000 soldats et policiers afghans. Il y a eu plus de 3 000 morts dans ce conflit depuis 2001.  Cet affirmation nous rappelles que le président ne soutien pas la position des Etats-Unis sur la mise en marche de troupes militaires dédiés à la traque aux terroristes.

Le retrait des troupes française à l'horizon de la fin 2012 précipite un peu le calendrier de retrait crées par les USA. Effectivement, le calendrier fixe que le début du retrait des troupes alliés se déroulera en mi-2013 jusqu'en 2014. Ce calendrier est très similaire au calendrier de la guerre en Irak car il stipulait le retrait progressif des troupes qui devait se finir en 2011. La crainte que le pays s'embrasse a nouveau lors du départ des troupes de l'OTAN est répandu en Afghanistan. Les négociations entre bélligérants n'avancent guère. 

Le Président a ensuite souligné que c'est "aux afghans et à eux seuls de prendre le chemin qu'ils choisiront librement. La France maintiendra encore ses liens avec le pays. Il développera des projets de développement". Ces projets de développements se concentreront sur les régions afghanes prise en charge actuellement  par les militaires français (Kapisa et Surobi). Le Surobi est un district de Kaboul qui est maintenant apaisé alors que la Kapisa est une région encore fortement instable. Cet région est décrite par les sources diplomatiques comme un "un coupe gorge" où luttent les talibans et les trafiquants. Le président afghan déclare qu'il est apte à garantir la sécurité de son pays. On peut donc espérer une règlement rapide de cet guerre qui dure dejà plus de 11 ans.

Pour plus d'amples information :

http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/25/francois-hollande-en-visite-surprise-en-afghanistan_821302

http://internacional.elpais.com/internacional/2012/05/25/actualidad/1337923607_419415.html


                                                                                                                                                                                                   

                                                                                                                                





                                                                                                                            



                                                                                              


                                 

24 mai 2012

Mai/Juin 68 :Crise et renouveau des croyances et des représentations établis


Durant la campagne présidentielle de 2007, le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy portait un discours critique sur Mai/Juin 68. Effectivement, dans ce discours il souligne que Mai 68 a détruit toute notion de morale dans la sociétés et surtout dans la politique. Ces jeunes qui ont manifesté en Mai et Juin ont conduit le pays dans le chaos ou dans le désoeuvrement. Cet grille de lecture de cet évènement est biaisé et surtout fausse mais cet grille de lecture a été développés par les nouveaux philosophes dans les années 70. Ce groupement de philosophe a été menés par Bernard Henri Lévy (BHL) qui a publiés dans les années 70 l'ouvrage suivant : Barbarie à visage humain. Cet ouvrage explique que la doctrine marxiste peut conduire à la construction d'une génération d'assasin. Leurs passé d'ex-gauchistes permet de justifier leurs positions d'inquisteurs de Mai/juin 68. Ce discours de transfuge a été légitimés grâce a deux moyens qui est l'essor des credo libéraux sur le marchés politique et la glorification du courant de pensé "fin des idéologies" et la transformation des normes du marchés culturels avec l'essor de l'intellectuel mondain. Il faut donc qu'on aille plus loin car ce type de récit met sous silence l'expérience des militants anonymes et du Mai-Juin 68 en province.

On voit donc que c'est un récit écran et on doit le dépasser. En effet, les politologues et les historiens ont mis en évidence que les évènements de 68 peuvent être compris comme une crise des institutions entendu comme une crise des représentations et des croyances établis. Effectivement, cet crise se caractérise par l'incroyable diversités des courants idéologiques mis en avant durant ces manifestations. On voit l'apparition au sein de l'université de Strasbourg du mouvement situationiste qui veut construire des situations favorables au bien-être et il puise leurs idées dans les oeuvres cinématographiques de Guy Debord avec son film La société du spectacle.

La société du spectacle - Guy Debord 1-2,film inspirateur du mouvement situationiste
 On le voit dans ce film que les revendications de l'auteurs dépasse très largement le champs politique et ce mouvement va être un moteur de Mai/Juin 68. On peut dire que le mouvement a commencés avec le mouvement de Daniel Cohn Ben-Dit du 22 mars car c'est là qu'on voit  concrétement une première manifestation étudiante. Les revendications de ces étudiants est la libération de l'étudiant qui était incarcérés et l'opposition à l'université bourgeoise. Effectivement, ces jeunes sont les enfants du baby-boom et ils sont donc les premiers à subir les effets de la massification de l'enseignement supérieur. Ils s'opposent donc au format de l'enseignement et à lers futurs place dans la sociétés (la place de cadre). Ces revendications dépassent bien vite le cadre universitaire comme on peut le voir avec cet affiche qui souligne l'opposition des manifestants contre la répression sanglante des CRS. 

affiche_68Le mouvement étudiant s'est très vite géneralisé se qui a conduit à une confusion au sein du pouvoir étatique. Effectivement, cet crise tombe mal car durant ce mois de mai le Président de la République et le Premier ministre étaient tous deux en voyage à l'étranger. Il y avait donc comme un léger flottement au sein de la sphère dirigeante étatique. Le préfet de polide n'avait donc pas de consigne clair pour gérer cet crise et donc il evait faire au cas par cas et il n'avait pas de stratégie globale. Les dirigeants politiques n'ont pas compris cet crise comme le prouve l'echec du referendum deGaulle décidés lors de son passage télevisés du 24 mai. La décision de DeGaulle le 30 mai lors d'une allocution radio de la disolution de l'assemblé national caractérise de la panique de Degaulle face à cet évenement. On voit que Georges Pompidou réagit différament face à la crise avec l'instauration des accords de Grenelle le 25 mai pour mettre fin aux grêves ouvriéres. Il pensait que cet crise se résoudrait par la négociation et le gains de revendication quantitatif comme tout mouvement de grêve mais cet stratégie fut un échec. Seul la lassitude des manifestants mettra fin aux moult manifestations. On voit donc la victoire du parti gauliste pour cet élection législative anticipés mais la crise de mai a mis en avant un nouveau leader politique Georges Pompidou. 

  Cet crise conduit a un changement dans la continuités. Peut-on appréhendés le mouvement des Occupy comme les alter-ego de Mai/Jui 68 ?

24 mai 2012

Election législative ou l'élection de tout les dangers

En Juin, tous les citoyens français doivent élir leurs 577 députés qui iront siégés au palais Bourbon à Paris. La caractéristique de cet élection est qu'il peut avoir des triangulaires, cela est lié au caractère majoritaire du scrutin et que tous les candidats qui dépassent 12,5 % peuvent se maintenir au second tour. Depuis la décision référemdaire de Jacques Chirac (le passage du mandat présidentielle de sept ans à cinq ans), la vie politique a été transformées car dorénavant l'election législative suit l'election présidentielle. Cet election vient donc confirmer la tendance mis au jour lors de l'election présidentielle.

  L'élection présidentielle a portés au poste de président de la République Française M.François Hollande qui fut depuis dix ans premier secrétaire du Parti Socialiste (PS) et il prit la sucession de M.Nicolas Sarkozy. Cet victoire socialiste montre un PS unit et pret à provoquer une vague rose en Juin. A l'Union pour un mouvement populaire (UMP), la défaite de M. Sarkozy (suite à une campagne nationalo populiste) provoque la division au sein de ce parti. Effectivement, on voit la frontière s'éffriter entre le FN et l'UMP car certains candidats UMP déclarent qu'il faut arreter d'ostraciser le FN qui je vous le rappelle a remportés 18 % des suffrages avec la candidature de Marine LePen. On le voit cet élection met en lumière une redécoupage du système de parti avec une redéfinition des clivages politiques qui ne sont plus simplement les quatres clivages de Rokkan (urbains VS campagnards,Etat VS religion, possédants VS travailleurs et centre VS périphérie). Cet tendance au raprochement de l'UMP vers le FN est incarné par le groupe politique de la droite populaire qui met en relation des politiques de droites qui se sentent proches des idéologues nationalistes. L'election de François Hollande a mis en évidence l'extréme diversité decourants de pensée que renferme l'UMP et de l'extréme voltabilité de sa structure.

Je pense que cet élection va être un test pour la droite républicaine de résister à l'appel au loup de l'extremisme et de réussir a se positioner en une opposition crédible face au gouvernement socialiste. Cela en va de notre démocratie. Toute démocratie doit vivre avec une opposition réele et non divisé car le citoyen doit être libre de penser et de s'exprimer. La santé défaillante de la droite peut-être guéris par  la construction d'une UMP unifié avec un leader qui éclaire le parti. Le choix de M. Sarkozy de réécrire les statuts du partis à sa manière met aujourd'hui l'UMP en proie a une forte division. Effectivement, M. Sarkozy a inscrit dans les statuts de l'UMP qu'étant Président de la République, il garde le poste de Président de l'UMP. Il reste donc un chef de parti ce qui est (au passage) totalement contraire à la pensée gaulienne car DeGaulle se plaçait au dessus des partis. Bref, l'UMP est le parti construit et dédié à l'oeuvre politique de M.Sarkozy. La défaite de Nicolas Sarkozy laisse donc un parti sans capitaine et sans cap visible. Le navire UMP navigue à vu et attention aux icebergs.

Citoyens,citoyennes, Pensez-vous que l'UMP sera une opposition crédible et unie face au gouvernement socialiste. L'UMP réussira-t'il à faire barrage à la montée du FN ?

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  • Ce blog a pour but de d'éveiller l'esprit critique des internautes sur l'actualité politique. En tant qu'étudiante en deuxième année de science politique,je souhaite vous faire partager mon point de vu et mon analyse sur l'actualité politique.
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